Passeport
biologique

En matière de lutte contre le dopage, en quoi consiste le passeport biologique de chaque athlète ?

Qu'est-ce qu'un passeport biologique ?

Le passeport biologique est un dossier électronique individuel propre à chaque sportif·ve, dans lequel sont compilés les résultats de tous les tests antidopage réalisés dans le cadre de ce programme sur une période donnée.

Le passeport contient les éléments suivants :

  • les résultats des tests urinaires individuels ;
  • les résultats des tests sanguins individuels ;
  • un profil hématologique établi sur la base des résultats de l’analyse des paramètres hématologiques d’une série d’échantillons sanguins ;
  • un profil stéroïdien comprenant le niveau de stéroïdes dans une série d’échantillons urinaires.

Quel est le but d'un passeport biologique ?

Au-delà de la traditionnelle détection du dopage au moyen d‘analyses, le passeport biologique permet de suivre des variables biologiques qui révèlent indirectement les effets du dopage.

Il peut être utilisé pour planifier et réaliser des contrôles ciblés sur les athlètes d’élite.

Qui a accès au passeport biologique ?

Notre ONAD sera l’organisation antidopage responsable de la gestion et du suivi du passeport biologique en région de Bruxelles-Capitale.

Nous sommes toutefois aidés dans cette tâche par le laboratoire Docolab, qui a été désigné comme unité de gestion. Ce laboratoire agréé par la Commission communautaire commune et accrédité par l’Agence mondiale antidopage, analyse déjà tous les échantillons collectés dans le cadre de notre programme antidopage.

À l’instar de toutes les autres informations récoltées, celles-ci sont confidentielles. Leur traitement a pour unique finalité la lutte contre le dopage. Les données peuvent cependant être partagées avec votre fédération internationale et l’Agence mondiale antidopage.

Combien de temps les données sont-elles conservées ?

Les données récoltées seront conservées durant 10 ans à dater de la date d’obtention des résultats ou de la date à laquelle se rapportent ces données. Ce délai se justifie notamment par la nécessité d’étayer les résultats atypiques/anormaux ou de réfuter les moyens de défense.