Sportif·ve·s amateur·e·s
La pratique d’un sport amateur n’est pas toujours dénuée de pression. Le culte de la performance et du corps peut vous entraîner dans des raccourcis dangereux, au détriment de votre santé mentale et physique. Nous vous aidons à éviter ces pièges et à pratiquer votre sport en toute transparence.
Prendre du plaisir
Au-delà de la performance ou de la victoire, le sport doit rester un plaisir. Il s’agit avant tout d’un loisir qui permet de développer son potentiel en cultivant un esprit sportif.
Respecter son corps et celui des autres
Respecter son corps ne signifie pas qu'il faut tout aimer de soi. C’est plutôt une invitation à s’accepter au lieu d’enchaîner les régimes draconiens et de se contraindre à l’excès.
Inutile de comparer son corps à celui d’un·e coéquipier·ère ou d’un·e adversaire : chacun·e a sa physionomie, ses forces et son rythme de progression. De même, il est tout aussi nuisible pour le sport et l’esprit sportif de juger autrui sur son apparence physique et un potentiel supposé.
Se fixer des objectifs réalistes
Il ne sert à rien de se comparer aux autres et de se fixer des objectifs inatteignables. La poursuite de l’excellence ne doit pas se faire au détriment de la sécurité, de la santé et de l’intégrité. Mieux vaut être réaliste dans ses ambitions sportives.
Bien s’informer
Tout comme les sportif·ve·s d’élite, les amateur·e·s peuvent être soumis·e·s à des contrôles antidopage.
Découvrez nos conseils et ne prenez aucun risque.
Prudence aux compléments alimentaires
On a beau manger sainement, la pratique intensive d’un sport peut être propice à des carences en nutriments. Nombreux sont les athlètes qui tentent alors de les compenser avec des compléments alimentaires.
Or, ces compléments peuvent contenir des substances interdites et leur qualité n’est pas toujours rigoureusement contrôlée. Demandez préalablement conseil à un·e médecin ou un·e nutritionniste.
Vérifiez les médicaments avant de les prendre
Vérifiez toujours la posologie des médicaments et la composition des produits avant de les ingérer.
Certains médicaments, même anodins, peuvent être considérés comme dopants. N’hésitez pas à signaler à votre médecin que vous pratiquez un sport. Il ou elle vous proposera des alternatives non dopantes.
Soyez bien entouré·e
Privilégiez une équipe, un·e coach ou des partenaires sportifs qui valorisent l’intégrité et des valeurs saines.
Dans le doute, parlez-en à des personnes de confiance. L’ONAD est également à votre écoute pour vous conseiller sans juger, en toute confidentialité et/ou dans l’anonymat le plus total.
